martedì 25 dicembre 2007

6 Août 2007 : Teotihuacan

Le départ est depuis l’arrêt Pino Suarez, direction Hidalgo, Linea 3 jusqu’à La Raza et ensuite Linea 5 jusqu’au Terminal Norte.
J’avais gardé pour moi une copie du plan du métro de Mexico, mais malheureusement il était dans mon sac volé. Au moins j’en garderai le souvenir…
On prend le bus, direction « Las Piramides ». La queue pour acheter le billet est énorme…il faut attendre un peu. Je ne sais pas bien décrire mon état d’esprit : je suis impatiente, contente, énervée par la quantité de touristes qui se pressent autour de moi…j’ai aussi un peu peur,peur d’etre déçue d’un site sacré pour tout Mésoaméricaniste qui se respecte et que peut-être ne sera pas à la hauteur de mes attentes.
Le bus démarre, il est 10h30. Après quelques kilomètres il s’arrête pour faire monter un musicien qui commence à jouer sa guitare pour les touristes. Sur les notes de la chanson « Besame mucho », je regarde le paysage hors de la fenêtre, j’essaie de savourer le voyage, en imaginant les têtes de mes amis et ma famille qui me voient en train de rejoindre la sacrée Cité des Dieux.
Ca m’a beaucoup touché de sortir enfin de Mexico et voir les montagnes tout autour…la couleur de la terre, des arbres. J’ai fait un petit dessin de la métropole comme je la voyais, avec la couronne des montagnes et les petites maisons l’une accrochée à l’autre. Mais cela ne donne pas une idée précise de l’immensité de la ville.
J’ai l’impression d’etre un fourmi, tant elle est exagérée, écrasante, terrible…Je suis tombée amoureuse des émotions que cette ville m’a donné.
On arrive après une demie heure. La première chose que j’avais vu étais la Pyramide du Soleil. Je suis étonnée de constater que le site est vraiment très proche de la route. Les agaves et les cactus du petit parc à l’entrée me font sourire. Ils sont tout mignons.
Représentation d'un Quinconce, peinture murale de la Ciudadela - Teotihuacan

Je me promène sur l’herbe sèche, je respire l’air chaude. Impossible de trop s’éloigner des autres touristes, nous sommes trop nombreux. La Ciudadela, centre sacré et politique de la ville, et la Pyramide du Serpent à Plumes, sont la première partie du site qu’on visite. Je monte ma première petite escalier. Les marches sont étroits mais très bien restaurés, ça fait bizarre…voilà,j’y suis !Je suis un peu déçue par la Pyramide de Quetzalcoatl, car les têtes de serpents et du monstre de la terre sont très restaurés,et ça donne une idée postiche. En plus tout ce que les touristes peuvent faire est accéder à travers un avant-corps adossé à la construction, ce qui ne permet pas de prendre des belles photos ni encore moins d’avoir une idée précise de la grandeur du bâtiment, de ses dimensions réelles. Je soupire…
Je rejoins alors une petite structure ornée de superbes peintures murales en forme de Quinconce. Le gardien de l’Inah me regarde,je lui souris !S’il savait comme il me fait envie… :P




Vue de la Pyramide de la Lune, Teotihuacan


Mon repas de la journée ? Nous sommes des aventurières, pas besoin d'aller déjeuner au resto!!!Deux Conchas blancas sont suffisantes! ;)
Je me régale des couleurs du ciel : bleu, infini. On se promène dans la Calzada de los Muertos, sans trop papoter. J’ai l’impression d’un voyage dans un autre monde. Le vent siffle très fort sur nos visage et sur l’herbe sèche, jaunie. Nous sommes quand meme en altitude, et le soleil frappe nos têtes (surtout la mienne,pas protégée par une casquette). Je m’éloigne des autres, pour grimper les petits bâtiments semi détruits qu’on croise sur notre chemin. Je joue avec des morceaux minuscules de peinture murale tombée des murs. Ce lieu a l’air abandonné,immense, une désolation glorieuse qui n’a pas besoin des flash des touristes pour connaitre sa valeur.




Peintures murales au Palais des Conques Emplumées, Teotihuacan


Après la Pyramide du Soleil nous sommes allées voir le Palais de Quetzalpapalotl, et ensuite la Pyramide de la Lune.
Je suis dans mon élément, c’est tout, et aucun mot peut décrire cette sensation.

Malheureusement Sophie commence à avoir l’air fatigué,elle veut rentrer. On fait une petite visite au Musée du site, et après avoir acheté quelque carte postale (bien horribles,il faut bien le reconnaître…mais comment ça ??!) il y a un bus qui nous emmène à Mexico.
Je ne cache pas ma deception.
Il y avait encore le Musée de la Peinture Murale à voir, et le centre du travail de l’Obsidienne. Je me dis que je ne peux pas tout avoir,tout voir…mais c’est avec grande tristesse que je rentre au Terminal Indios Verdes, après avoir traversé des petits quartiers bondés de monde.
On va dîner dans une autre taqueria, mais cette fois-ci, le nourriture n’est pas bonne du tout. Ou alors c’est moi qui n’a pas l’humeur.

Une fois en centre j’admire des jolis reliefs dédiés aux personnages historiques les plus importants de l’histoire aztèque, parmi lesquels le souverain Nezahualcoyotl, roi - poète de Texcoco.




Nezahualcoyotl, souverain poète de Texcoco


Soirée relax. Je prends ma douche et je monte dans la terrasse de l’auberge, où il y a un petit local. Sophie et Céline m’attendent, en compagnie de Virginie et deux autres filles belges qui étudient…à l’Université Libre de Bruxelles !Rhoooo !Le monde est vraiment petit ! Je n’ai pas encore trop l’humeur…mais je commande une bière Victoria, je papote un peu et j’admire le centre ville éclairé. La nuit, la Vallée de Mexico a vraiment l’air d’etre un petit bijou de lumières.
Les dimensions énormes de ma chope de bière me rappelle la Belgique et ma perdue Bruxelles.

Je vais me coucher totalement brûlée par le soleil de Teotihuacan. J’ai besoin d’un peu de temps pour moi. On programme la prochaine journée : Céline et Sophie iront voir l’expo de Frida, moi, je retournerai au Templo Mayor. J’ai besoin de me retrouver toute seule et de m’éloigner un peu de mes copines pour faire ce que j’aime, et pas ce que tout le monde fait.

Qui a dit que tous les Italiens sont une compagnie géniale, toujours le sourire aux lèvres ? ;)

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